L’avenir du courtier belge …
La Belgique compte actuellement environ 9.000 courtiers professionnels dont 2.000 à 3.000 sont d’un niveau d’expertise et de professionnalisme très élevés … « Le courtage s’est beaucoup professionnalisé ces dernières années », la réglementation et les lourdeurs administratives imposées par l’Europe vont freiner son développement à court terme mais il ne faut pas trop les craindre … le gouvernement fédéral en devenir ira certainement vers une direction d’apaisement et de lissage des contraintes prévues par son prédécesseur.
A l’inverse des courtiers
internationaux (megabrokers) qui développent des compétences spécialisées vers
des grands groupes, les courtiers belges comptent surtout des PME et évidemment
une majorité de particuliers parmi leurs clients.« La valeur ajoutée du
courtier est reconnue par les compagnies d’assurances qui développent des
outils en commun ».
Ces dernières cherchent des moyens
de renforcer l’apport de clients à leurs courtiers via les nouveaux médias ,
réseaux sociaux et sites de référencement ou comparateur ( Mefirst … )
La profession est cependant confrontée
à de nombreux défis, notamment réglementaires. Si les courtiers ont plutôt bien
traversé la dernière crise … la différence entre vie et iard va s’accentuer à l’avenir
avec plus de contraintes administratives.
Le courtage n’est pas mort, loin de
là !
On prédisait la mort du courtage
vers 1990 avec l’apparition du modèle Bancassurance ou la vente directe …
Maintenant , les banques font marche arrière et cède leur activité assurance telle
ING qui s’est vu prolonger , par l’Europe , son délai pour cession de la
branche assurance , car elle ne trouve pas acquéreur …
L’assurance directe a perdu de son
aura et rentre progressivement dans le rang …
Aujourd’hui « très peu
d’acteurs continuent à dire que le courtage, c’est fini ! Les grandes
compagnies d’assurances ont confirmé leurs engagements total dans le courtage »,
Selon moi, les PME et artisans ont
besoin plus que jamais du « risk manager » qu’est le courtier ; un
analyste qui connait son marché et son client. Dans le retail (ndlr : le
marché du particulier) , par contre, le courtier se retrouve toujours
actuellement en concurrence directe avec les agents des compagnies d’assurance
avec la différence de lourdeur administrative au profit de l’agent MAIS l’agent
est fort limité dans ses mouvements ET est inféodé à sa compagnie … avec les
risques et dérives qui peuvent apparaître …
De nos jours , pour le client
commun « la différence entre courtier et agent est aujourd’hui difficile
à distinguer ). Pour preuve, la nouvelle
directive européenne s’appliquera à tous les canaux de distribution.
La pyramide des âges chez les
courtiers en 2014 laisse clairement apparaître que la moitié des courtiers a
plus de 50 ans et que ce principe là … dans 10 ans , le nombre de courtiers
devraient avoir chuté de 50 % . Et si
comparé à d’autres secteurs, celui de l’assurance ne se caractérise pas par son
inventivité, là aussi les choses sont en train de changer avec des initiatives
originales principalement via le nouveau marché internet et ses réseaux
sociaux.
Le projet de portail « Votrecourtier.be
& Eenmakelaar.be » en est une illustration flagrante
Ce portail a l’ambition de fédérer
au sein d’un intranet multi-services l’ensemble des courtiers du pays avec
toutes les évolutions imaginables à la clé pour les courtiers adhérents
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